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L'intérêt des Distillats
Les distillats -ou hydrolats- sont de précieux alliés pour améliorer nombre d'affections par des thérapies naturelles.
Le distillat est l’eau résiduelle qui a servi à la distillation des plantes , donnant pour la plupart des huiles essentielles .

Le principe de la distillation est de faire passer de la vapeur d’eau dans un récipient contenant les plantes . Cette vapeur d’eau se charge des molécules de la plante et de ses huiles essentielles , qui seront recueillies après refroidissement , surnageant à la surface de l’eau .

Ce distillat est une eau très pure (résistivité entre 20000 et 50000 ohms pour le romarin !) , donc purifiante pour le corps . En effet , moins une eau est « chargée » en minéraux , plus elle permet d’éliminer les déchets du métabolisme .

L’intérêt des hydrolats est multiple :
• tout d’abord , leur parfaite innocuité : c’est de l’eau « aromatisée » . Ils sont donc particulièrement recommandés aux enfants en bas âge à qui on ne peut donner des huiles essentielles .
• leur pureté , associée aux molécules de la plante , en fait tout d’abord d’excellents dépuratifs , spécifiques de certains tissus en fonction de la plante choisie (romarin pour le foie , genevrier pour les reins…) . N’oublions pas que notre corps est composé à 65% d’eau……et qu’il est important de maintenir cette eau « intérieure » la plus limpide possible , afin que les échanges cellulaires se fassent correctement .
• ensuite , du fait de leur très haute résistivité et de la faible quantité de molécules de la plante , on peut les assimiler , à mon sens , à des remèdes homéopathiques de haute dilution (la différence essentielle étant que les distillats ne sont pas dynamisés) . Nous pourrions dès lors les considérer comme des modificateurs du terrain biologique : ils informent le corps afin de stimuler l’auto-guérison…
• enfin , de part leurs coordonnées bio-électroniques , nous avons des produits avec une quantification énergétique extrêmement basse . Ils permettent donc , par la différence de potentiel qu’ils génèrent , la dispersion de l’énergie , trop souvent en excès dans nos différents liquides physiologiques :

W sang bonne santé : 210 µW
W sang terrain dégradé : 563 µW
W salive bonne santé : 405 µW
W salive terrain dégradé : 770 µW
W distillat de romarin : 5,11
W distillat de bardane : 3,50

Auteur:
Laurence BOURDAIRE- Psychologue-Naturopathe
02.28.12.04.72 -
l.b-naturo.psy@aliceadsl.fr

Voir tous les distillats sur la boutique Bio-ethic

2007-01-07 00:00:00 - Laurence Bourdaire

Kokopelli, lourdement condamné, se pourvoit en cassation
La Cour d'Appel de Nîmes condamne les semences anciennes et l'Association Kokopelli. Kokopelli se pourvoit en Cour de Cassation et va assigner l'Etat Français en Cour Européenne de Justice.

L’association Kokopelli défend, promeut, conserve les semences de variétés anciennes depuis de nombreuses années. Forte de 5500 membres, l’association Alésienne cultive, par le biais d’une douzaine de producteurs et de ses membres, plus de 2.000 variétés de fleurs, céréales et légumes anciens ; ce qui fait d’elle le plus important réservoir génétique français qui soit accessible à tous. Sur ses fonds propres, Kokopelli collecte, conserve, multiplie, les semences, héritées de 10.000 ans de sélection familiale constituant le plus ancien et peut-être un des plus précieux des patrimoines communs à l’ensemble de l’humanité. Au mois de mars 2006, Dominique Guillet, président de l’association Kokopelli, a été relaxé par le tribunal d’Alès, du chef d’accusation : « vente de semences non inscrites ».

La Cour d’Appel de Nîmes, saisie en appel par le Parquet, le GNIS* et la FNPSP* vient d’en décider tout autrement (jugement du 22/12/2006) :
- 17.130 euros d’amendes
- 2 x 1 euro de dommages et intérêts
- 2 x 300 euros de dédommagement
- près de 2000 euros de frais de publication du verdict et affirmation de la culpabilité de M. Guillet pour vente de semences non inscrites.

Il est important de noter que Monsieur l’Avocat Général avait, à l’audience, demandé la relaxe de Dominique Guillet et considéré que l’appel n’était pas recevable, puisque pas effectué devant la bonne cour…

Au mépris des actuelles directives européennes, Madame la Présidente s’est appuyée sur un texte pétainiste qui régit la commercialisation des semences. Un texte vichyste permet encore aujourd’hui de condamner un citoyen oeuvrant pour l’alimentation des générations futures !!!
A l’heure où nos « responsables » politiciens s’enflamment pour la biodiversité en danger, pour l’écologie, érigeant en écosalvateurs Al Gore et Hulot, le plus sacré de nos biens est pillé, spolié, séquestré. La maison brûle, le grenier est plein des semences des années futures et le gouvernement, non seulement, ne regarde pas ailleurs, mais alimente le brasier, pour le plus grand profit des multinationales de la semence et l’intérêt financier d’une infime minorité.

Notre patrimoine semencier sert en effet, à notre insu, de base génétique à la création brevetée des hybrides (supercherie sémantique) et des OGM (chimères génétiques). Nous sommes dépossédés de nos racines, de notre culture, par le lobby des groupes semenciers.

Nul doute qu’une telle dérive va être à l’ordre du jour de la création de l’ONU-Environnement, organisé par notre Président de la République, les 2 et 3 février prochains. Comment peut-on se soucier d’environnement, sans prendre en considération le devenir alimentaire de la planète ? « L’appel de Paris » sera en faveur des semences anciennes, puisque reproductibles dans le champ du paysan, dans le jardin du maraîcher, garantes d’une adaptation aux perturbations climatiques et à l’arrivée du Peak Oil. Contrairement aux technologies semencières « modernes », totalement créancées pour être dépendantes du pétrole.

L’état Français soutient des structures privées d’annexion du patrimoine et la justice française cautionne l’état dans ses dérives. En effet, la directive européenne 98/95 permet la création d’une liste de conservation des semences en risque d’érosion génétique. La France a transcrit cette directive, mais ne l’applique pas. En condamnant Kokopelli, l’état français exprime le dédain et le mépris avec lequel il traite la diversité génétique transmissible. La France, régulièrement sanctionnée par l’Europe pour non-respect des décisions communautaires (dernièrement encore, non transcription de la 2001-18, relative aux OGM), préfère gaspiller l’argent des contribuables en payant des pénalités, au lieu d’anticiper en favorisant la répertorisation de notre patrimoine génétique cultivé. Kokopelli assure une mission de salubrité publique. L’association devrait bénéficier, comme le prévoit le Traité de Rome et la FAO, de subsides publics.

Cette évidence n’est pas la priorité de nos dirigeants : au lieu de prévoir (pour une fois) et d’investir de façon cohérente dans une véritable dotation au futur, la justice française préfère réprimer de façon inique et inconsidérée. Les fruits des semences anciennes sont plébiscités par nos concitoyens et les professionnels : plus de goût, formes attrayantes, résistance aux maladies acquises par coévolution avec les facteurs pédoclimatiques, etc... Toutes ces raisons devraient inciter le gouvernement à reconnaître le travail de l’association Kokopelli, dont les graines répondent aux besoins multiples des jardiniers, paysans et consommateurs.

Nous n’avons nul besoin des technologies transgéniques : avec les semences de pays (anciennes), nous disposons de tout le matériel génétique nécessaire pour subvenir à nos besoins, au grand drame des marchands de nécrotechnologies.

Il est temps de cesser de déléguer notre avenir à des scientistes ou à des groupuscules corporatistes. L’eau et les semences libres sont indispensables à notre survie. Les semences ne se suffisent d’aucun qualificatif, elles doivent ETRE, tout simplement.

L’association Kokopelli se fait un devoir de se pourvoir en Cassation et d'assigner l’état Français devant la Cour Européenne de Justice, de façon à obtenir l’application du droit pour les générations futures.

Il est indispensable, en respect de la directive CEE 98/95, de constituer un répertoire de la diversité biologique cultivée existante pour lequel l'inscription doit être libre, gratuite et facultative.

En cette période de vœux et de bonnes résolutions, en cette période de promesses électorales (dont par expérience, on connaît l’assiduité de ceux qui les font, à les tenir…), il ne faut formuler ni vœux, ni promesses. Il est un devoir incontournable : libérer les semences de vie et l’accès à celles-ci pour tous.

Au-delà de la volonté de mainmise sur le vivant, dont font acte les multinationales, soutenues par l’état, nul n’a le droit d’imposer la génétique semencière de demain. Les hybrides ont montré leurs limites, les OGM (refusés par les 85 % des consommateurs) sont une faillite sanitaire et technologique. Les semences reproductibles, issues des variétés de population, constituent certainement, sur les acquis de 10.000 ans de recherche, une des grandes solutions d’avenir.

Contact : Raoul JACQUIN-PORRETAZ
04-67-97-50-18
raoul@kokopelli.asso.fr

*GNIS : Groupement National Interprofessionnel des Semences et Plants
*FNPSP : Fédération Nationale des Industriels de la Semence

Site Internet : www.kokopelli.asso.fr

2007-01-02 00:00:00 - Kokopelli

L'exposition aux dioxines reliee au risque de cancers
Le 30 novembre, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a presente les resultats de deux etudes epidemiologiques sur les dioxines emises par les unites d'incineration d'ordures menageres (UIOM).

Detectees dans des oeufs pondus a Besancon (Doubs) ou dans du lait de vache trait a Gilly-sur-Isere (Savoie), les dioxines ont beaucoup fait parler d'elles les dernieres annees. L'InVS s'est donc penche sur la relation entre l'exposition a ces substances toxiques et la sante. "Ca n'est pas la distance par rapport a l'incinerateur qui compte, mais l'exposition au panache", a souligne Gilles Brücker, directeur de l'InVS.

L'etude "Impregnation par les dioxines des personnes vivant autour d'incinerateurs d'ordures menageres en France", co-pilotee avec l'Agence francaise de securite sanitaire des aliments (Afssa), a ete realisee sur environ 1.000 personnes vivant a proximite de 8 incinerateurs. Elle montre qu'il n'y a globalement pas de difference d'impregnation, c'est-a-dire de concentration en dioxines dans le sang, entre des personnes habitant dans les zones exposees a un panache de dioxines et celles qui vivent a au moins 20 kilometres d'une UIOM. Mais il apparaît que la consommation de produits locaux d'origine animale dans la zone d'un panache influence l'impregnation. Ce resultat ne concerne que les usines anciennes, et non les nouvelles usines soumises a reglementation .

La seconde etude, intitulee "Incidence des cancers a proximite des usines d'incineration d'ordures menageres", concerne l'apparition de cancers durant la periode 1990-1999 aupres de populations ayant vecu a cote ou non d'une UIOM. Elle montre qu'il existe un lien significatif entre le lieu de residence sous un panache d'incinerateur de 1972 a 1985 et l'augmentation du risque de certains cancers. Chez les femmes, une augmentation de risque a ete observee pour tous les types de cancers. Chez les deux sexes, une augmentation de risque a ete enregistree pour le cancer du foie et les lymphomes non hodgkiniens.

Les auteurs de l'etude ont toutefois souligne qu'aucun lien de causalite directe n'a ete etabli dans les relations mises en evidence. D'autres elements comme les fumees generees lors d'incendies ou par les feux de broussailles faits chez les particuliers contribuent par exemple a l'exposition aux dioxines. Il n'en reste pas moins que la France possede le plus grand parc d'installations d'incineration menagere en Europe. Dominique Voynet, elue des Verts, a d'ailleurs confirme sa demande de moratoire immediat sur la construction de nouveaux incinerateurs et un plan de fermeture des installations existantes. Elle indique egalement qu'une manifestation doit avoir lieu le 2 decembre a Corte en Corse contre "un projet d'incinerateur surdimensionne, encore une fois au mepris de l'avis des populations concernees".

Au contraire, estime Nelly Olin, ministre en charge de l'environnement, "ces resultats confortent l'action engagee" par le ministere concernant "le respect des nouvelles normes environnementales en vigueur, plus strictes." Et de rappeler que les rejets de dioxines des UIOM, qui avaient deja ete divises par 10 entre 1995 et 2005, ont une nouvelle fois ete diminues d'un facteur 10 en 2006.

Toutefois, meme si la reglementation a progresse et le nombre d'installations est passe de 300 en 1998 a 128 aujourd'hui, les consequences d'une exposition n'apparaissent que des decennies plus tard. Il faudra donc attendre de nombreuses annees avant de savoir si la mise en conformite recente des installations permet de diminuer le risque d'apparition de cancers.

Agnes Ginestet, JDLE. 04 12 06

Retrouvez le MDRGF sur son site internet : WWW.MDRGF.ORG
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2006-12-12 00:00:00 - MDRGF

Sir Richard Doll a la solde des industriels
Le chercheur britannique aurait ete sous contrat avec Monsanto. Le celebre epidemiologiste britannique Richard Doll, surtout respecte pour avoir etabli la correlation entre le cancer du poumon et le tabac, a travaille toute sa vie a etudier les effets sur la sante de certains produits toxiques industriels. Selon le quotidien britannique The Guardian de vendredi, il aurait recu d'importantes sommes d'argent de l'industrie chimique pendant plus de vingt ans. Le journal affirme que, dans les annees 80, Richard Doll aurait ainsi percu 1 200 euros par jour de la part de la societe chimique americaine Monsanto, et cela pendant un an. De quoi mettre en doute certaines de ses conclusions scientifiques.

Decede en juillet 2005 a l'age de 92 ans, Doll avait egalement mene des recherches sur les effets de l'"agent orange", l'herbicide utilise par les Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam et produit par Monsanto. Le journal affirme avoir vu le contrat liant le chercheur a Monsanto, indiquant une collaboration de mai 1979 a mai 1986. Richard Doll affirmait alors a une commission australienne qu'il n'y avait aucune relation entre les deux, alors que l'on sait aujourd'hui que ce produit a ete des plus nocifs pour la population vietnamienne.

Un autre document montre que Doll avait egalement touche 22 000 euros de la part de plusieurs multinationales de la chimie, dont Chemical Manufacturers Association, Dow Chemical et ICI, pour avoir publie une etude assurant qu'il n'y avait aucun lien entre le chlorure de vinyle (utilise dans les matieres plastiques) et le cancer (sauf celui du foie). Une conclusion que l'OMS (Organisation mondiale de la sante) conteste toujours.

Cette affaire risque de dechirer le monde scientifique : sir Richard Doll restera un pionnier pour avoir sauve des millions de personnes, tout au long de sa vie au service de la sante.

Note du MDRGF :
Sir Richard Doll avec son collegue Peto sont les auteurs d'un travail date de 1981 qui fait encore figure de reference pour certains et qui estimait les causes environnementales du cancer a des niveaux tres bas, seulement de 1 a 3% des cas ! (voir Doll R, Peto R, " The cause of cancer, quantitative estimates of avoidable risks of cancer in the united states today" J.Natl. Cancer Inst. 1981.66, 1191-1308.) .
L'information selon laquelle Richard Doll aurait ete sous contrat avec des firmes comme Monsanto eclaire ces travaux d'un jour nouveau !

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2006-12-11 00:00:00 - MDRGF

Le pruneau d'Agen, trésor de bienfaits
Nos recettes au pruneau d'agen bio, fruit d'un savoir-faire ancré dans le patrimoine culturel du Sud-Ouest, et qui constitue la gourmandise santé par excellence.

Naturel, Moelleux, Savoureux, le Pruneau d'Agen satisfait aux exigences actuelles d'une alimentation saine et équilibrée alliant diététique et gourmandise.

Nous distribuons des pruneaux biologiques produits dans la région de Monflanquin. Ces prunes d'Ente sont garanties cultivées sans engrais chimiques, sans herbicide, sans engrais de synthèse et sont certifiées Ecocert Sas F32600.

Vous pouvez trouver ces pruneaux sur la boutique, ainsi que de la pulpe de pruneaux.
La pulpe est produite sans sucre ajouté, il s'agit d'un produit 100% pruneau.
La crème est élaborée avec du sucre ajouté.

Voir les recettes aux pruneaux

Voir le sachet de pruneaux 500g
Voir le sachet de pruneaux 1 kg
Voir le pot de pulpe de pruneaux 335g


2006-12-06 00:00:00 - Bio-ethic

Quand l’Oréal achète Sanoflore
Entre éthique et immoralité.
Voici une petite histoire vraie qui montre que notre société de consommation actuelle va avoir bien du mal à se sortir du cercle de corruption et de manipulation dans lequel elle évolue, et ce parfois contre son gré. Menée par des groupes peu scrupuleux, amateurs de revenus, elle a et aura encore beaucoup de chemin à faire avant de s’inscrire dans de réelles et concrètes démarches éthiques, favorables au respect de l’homme et de l’environnement.

Alors qu’au jour d’aujourd’hui la question est à l’heure d’écologie et de protection de l’environnement ; alors que de petits producteurs travaillent naturellement la terre pour éviter trop de ravages industriels ; alors que des chercheurs démontrent les effets néfastes et mortels de certains composants chimiques présents dans les produits cosmétiques et d’hygiène ; alors que les écologistes mettent en avant les difficultés à rétablir une situation saine pour la planète et vitale pour les générations futures ; alors que des petits vendeurs essaient de percer sur le marché actuel pour faire valoir les effets de produits sains et authentiques ...

D’autres se plaisent à faire fluctuer leur cynique pouvoir. Quel intérêt finalement de s’inscrire dans une attitude différente, de changer les habitudes, les modes de fabrication et de commercialisation quand industrie égal profit ? Il est tellement plus facile d’instaurer certaines stratégies ... et leurrer son monde.

C’est l’histoire du géant de la cosmétique qui prône le naturel et d’un laboratoire de la cosmétique végétale qui voulait se faire aussi gros que le premier.

Pour certains qui ne le sauraient pas encore, me voici désormais dans la Drôme. L’un des premiers départements français en matière de cultures biologiques. C’est d’ailleurs ici, dans le Parc Naturel Régional du Vercors, qu’est implanté le Laboratoire Sanoflore, pionnier de la cosmétique végétale et fervent défenseur de cultures aromatiques et médicinales, certifiées sans désherbant ni pesticide de synthèse, sans conservateur ou autre substance chimique. La charte instaurée démontre d’ailleurs bien l’engagement du laboratoire pour le bien-être, la qualité, l’environnement et le monde rural. L’idée voit le jour en 1972 sur les pentes sud du Vercors. En 1977 Sanoflore, ou plutôt la ferme Sanoflore, développe ses premières cultures biologiques. En 1986, le Laboratoire Sanoflore apparaît et préconise l’unique utilisation d’ingrédients d’origine végétale ainsi que l’exploitation privilégiée de matières végétales issues de l’agriculture biologique... sans aucun doute, une moralité qui est à l’époque déjà bien fondée... loin de celle de l’industrie cosmétique. Tous les produits cosmétiques Sanoflore sont ainsi certifiés Ecocert et bénéficient du label « Bio ».

Je me suis rendue il y a quelques jours dans ma petite boutique bio favorite. Dans mon panier, quelques fruits et légumes, du thé, la mousse nettoyante Sanoflore. La vendeuse me signale que c’est son dernier flacon et qu’il est d’ailleurs en promotion. Quelle ne fut pas ma surprise et ma déception d’apprendre que mon vendeur bio ne commercialiserait dorénavant plus les produits Sanoflore. La raison ? Le Laboratoire vient d’être racheté par le numéro 1 mondial de la cosmétique : L’Oréal. Je comprends alors très bien la volonté de mon vendeur bio de ne pas vouloir participer à cette nouvelle association .... L’éthique et les principes qu’il préconise vont totalement à l’encontre d’une éventuelle apparition de L’Oréal dans sa boutique bio ... quand on sait que les composants présents dans les produits L’Oréal sont en majorité jugés critiques, leurs effets sur l’environnement et sur notre santé étant loin d’être reconnus anodins : pour ne pas les citer, et parmi tant d’autres, PEG-15 de la famille des étoxyliés ou encore DMDD hydantoin, des libérateurs de formaldéhyde (conservateurs chimiques libérant du formaldéhyde substance classée « cancérogène certain », génotoxique et toxique pour les fonctions de reproduction).

Alors c’est ainsi que le grand groupe met la main sur le laboratoire drômois, dans « l’ambition d’internationaliser Sanoflore afin d’en faire bénéficier les consommateurs du monde entier dont l’appétence pour les produits naturels et bio ne cesse de croître ». Après tout, pour 19 marques déjà acquises, un chiffre d’affaires de 11,6 milliards d’euros et 496 millions d’euros investis en Recherche et Développement, une telle acquisition n’est pas étonnante ; il est même normal me direz-vous que le leader international souhaite avoir le monopole. Ou bien peut-être a-t-il eu tout simplement peur du succès grandissant de Sanoflore ? Avec un chiffre d’affaires de 9,8 millions d’euros (au 31 décembre 2005), l’activité de ce dernier se porte en effet plutôt bien.

Il est blâmable que Sanoflore, laboratoire engagé dans une éthique naturelle et dans le maintien de l’équilibre du tissu socio-économique en milieu rural, s’associe avec un grand groupe industriel, dans le but « d’accélérer [son] développement en France comme à l’international tout en réaffirmant l’identité de [son] entreprise et ses liens étroits avec la filière d’approvisionnement en ingrédients bio », selon les propres termes de son Président-directeur-général. Cette collaboration qui vise le marché international nous pousse à revoir la définition d’agriculture biologique et d’ingrédients biologiques, ces derniers alléguant les valeurs naturelles et le respect du milieu environnemental, mais également la culture locale. Avec une telle ambition commerciale nous pouvons nous soucier quant à la considération de la charte instaurée par Sanoflore : l’augmentation des ventes et des exportations ne s’opposent-elles pas aux principes du développement durable qui proclame entre autre un commerce de proximité pour diminuer les émissions de CO² dans l’atmosphère. S’installe ensuite un plausible cercle vicieux : augmentation des ventes → augmentation de la fabrication → augmentation du personnel mais aussi des matières premières → volonté de vouloir plus de matières premières en un temps restreint pour répondre au mieux à la demande → non respect des engagements de départ (comme le travail avec des agriculteurs biologiques locaux) → utilisation de pesticides de synthèse pour obtenir un meilleur rendement → diminution probable de la qualité des matières premières → diminution de la qualité des produits finis → l’utilisation éventuelle de pesticides amène à la suppression du label Bio-Ecocert. Il s’agit bien sûr ici d’hypothèses et non de certitudes. Il ne m’est pas permit de prévoir assurément l’évolution de la situation ; peut-être les intentions de L’Oréal sont-elles de s’inscrire dans une éthique naturelle et biologique _ et nous ne pouvons alors qu’aller dans le sens de cette volonté _ néanmoins le rachat de Sanoflore lui était-il indispensable ?

A l’heure où les consommateurs prennent de plus en plus conscience de la qualité des produits naturels et de leurs bienfaits sur la santé et l’environnement ; à l’heure où les adeptes de cosmétique quittent les parapharmacies pour se rendre en boutiques bio ... L’Oréal peut-il confirmer le souhait des boutiques naturelles de continuer à commercialiser les produits Sanoflore ? Dans le cas où elles fermeraient leurs portes à « L’Oréal-Sanoflore », ces deux derniers peuvent-ils affirmer le succès des ventes en parapharmacies ou en grandes surfaces tout en prônant le bio ?

Un point noir reste à évoquer ; et c’est cette dernière idée qui peut vraisemblablement nous faire critiquer l’union L’Oréal-Sanoflore. Si des laboratoires bio s’associent à des multinationales industrielles, et si ces dernières arrivent à convaincre les premiers, n’y a t-il pas là urgence à craindre et à dénoncer un phénomène de mode et de paraître plus qu’une attitude responsable à s’engager pour faire évoluer les choses dans le bon sens ? Voilà que bientôt les grandes industries de la cosmétique achèteront leur certification Bio !

Cécile TELLIER

Lu sur http://www.hns-info.net/

2006-12-02 00:00:00 - Cécile Tellier

L'affaire du soja transgénique en Argentine
Un reportage sur les actions en Argentine du lobby américain Monsanto, voilà ce que vous pourrez voir dans le reportage d'Arte ci-dessous.
En effet, en 1996, le gouvernement de Carlos Menem autorise la culture du soja transgénique, le "Roundup Ready", en Argentine. Produit par la multinationale Monsanto, ce soja a été manipulé génétiquement pour résister au Roundup, un herbicide fabriqué par... Monsanto.
Dix ans plus tard, l’appât a fonctionné : profitant des cours élevés du soja sur le marché, l’Argentine en est devenu le premier exportateur mondial. La moitié de ses terres arables sont désormais consacrées à la monoculture de soja transgénique. On parle de "sojisation" du pays, entraînant de multiples conséquences, économiques, sociales et environnementales. Les petits producteurs, qui ne peuvent pas faire face à la concurrence, sont obligés de vendre leurs terres. La déforestation touche de nombreuses régions.

S’ajoute un problème inattendu : l’apparition de "soja rebelle", des graines qui germent hors de la saison et qu’on ne peut anéantir qu'avec un emploi massif d'herbicides. Résultat : des taux de pollution catastrophiques qui affectent les animaux, les autres cultures, mais aussi la santé humaine. Des plaintes ont été déposées et des scientifiques courageux ont publié les premières enquêtes épidémiologiques sur les conséquences sanitaires de la "sojisation".

En interrogeant les principaux acteurs du dossier, ce reportage met en lumière les conséquences, parfois dramatiques, des cultures transgéniques.

Cliquer sur le bouton "play". Durée: 23 mn.

2006-11-21 00:00:00 - Arte

Toxicité neurologique des produits chimiques
Toxicité neurologique des produits chimiques : une bombe à retardement !
La pollution chimique, du fait de ses effets sur le développement cérébral de l'enfant, a créé "une pandémie silencieuse dans les sociétés modernes", qui concerne des millions d'enfants, mais "n'apparaît pas dans les données statistiques sur la santé", regrettent les docteurs Philippe Grandjean (université du Sud-Danemark) et Philip Landrigan (Mount Sinai Hospital, New York). Dans un article mis en ligne, mercredi 8 novembre, par la revue britannique The Lancet, ils recensent les données connues sur la toxicité neurologique des produits chimiques chez la femme enceinte et le jeune enfant. Leur constat, lourd, plaide pour que des tests renforcés soient menés sur les substances chimiques avant qu'elles ne soient commercialisées.

A l'appui de leur travail, les deux chercheurs citent une étude américaine des Centres pour le contrôle des maladies (CDC) datant de 1994. Selon elle, un enfant sur six présentait un trouble du développement de très léger à sévère. Le plus souvent affectant le système nerveux. Selon un rapport du Conseil national de la recherche américain publié en 2000, 3 % de ces anomalies résulteraient directement d'une exposition environnementale. Un quart serait la conséquence d'une interaction entre des facteurs environnementaux et des susceptibilités génétiques individuelles.

A ce jour, des dizaines de milliers de produits chimiques sont disponibles sur le marché : on en comptabilise 100 000 dans l'Union européenne et 80 000 aux Etats-Unis. Or, moins de la moitié ont fait l'objet de tests d'évaluation de leur toxicité. Pour 80 % d'entre eux, aucune information n'est disponible sur les effets que ces substances pourraient avoir sur le développement du cerveau de l'enfant.

Cinq produits - plomb, méthyle, mercure, arsenic, polychlorobiphényle (PCB) - et des solvants, comme le toluène, ont une neurotoxicité connue qui affecte le développement. Trois autres - manganèse, fluorures et perchlorates - sont suspectés de causer des troubles de la mémoire, des troubles du comportement et des retards intellectuels.

"ENORME ICEBERG"
Ces produits pourraient n'être que "la partie émergée d'un énorme iceberg", affirment les auteurs de l'étude, qui rappellent la vulnérabilité du cerveau humain au cours de son développement. La preuve de la toxicité chez l'adulte n'est aujourd'hui connue que pour 202 produits. Pour un millier d'autres, elle n'a été démontrée qu'en laboratoire mais ces tests ne prennent pas en compte les fonctions neurologiques supérieures.

Le plus souvent, une substance est identifiée comme toxique chez l'adulte lors d'expositions professionnelles ou d'empoisonnement et, pour l'enfant, lors d'intoxications aiguës. Ce n'est que dans un second temps qu'apparaissent des données épidémiologiques sur les déficits comportementaux chez les enfants exposés au cours de la grossesse à des concentrations inférieures à celles qui sont toxiques pour l'adulte.

Les effets se font souvent sentir à long terme. Ce fut le cas, soulignent les deux chercheurs, avec "l'exposition au plomb présent dans l'essence des enfants des pays industrialisés nés entre 1960 et 1980". C'est aussi celui des pays en voie de développement, où une réglementation moins contraignante autorise l'exportation, malgré leur toxicité, de certains pesticides.

L'article du Lancet rejoint ainsi les préoccupations de l'Appel de Paris, lancé le 7 mai 2004 et signé par plus d'un millier de scientifiques dans le monde - dont plusieurs Prix Nobel - et 1 500 organisations non gouvernementales. Dans un mémorandum, rendu public jeudi 9 novembre et adressé notamment aux 25 Etats membres de l'Union européenne, les signataires proposent "164 mesures à mettre en oeuvre (...) afin d'éviter ou d'atténuer les crises de santé publique".

Source : Le Monde 10.11.06
Pour en savoir plus :
- un résumé de l'article du Lancet en anglais :
http://www.hsph.harvard.edu/neurotoxicant/appendix.doc
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2006-11-20 00:00:00 - MDRGF

Acheter vos produits bio sur internet
Faire ses course sur Internet, acheter "en ligne", une méthode qui séduit de plus en plus de consommateurs.
Essayons de voir les multiples avantages qu'il y a à devenir un "e-consommateur".






















Le e-consommateur est un éco-citoyen (et un économe):

vu le prix actuel du carburant, et la pollution que tous nos déplacements génèrent, l'achat à distance permet d'éviter un ou plusieurs déplacements chez le commerçant ou le supermarché du coin. De plus, les commercent s'installent de plus en plus en périphérie des villes, ce qui est un bien pour désengorger nos cités, mais ce qui allonge considérablement les distances. Il semble que la distance moyenne pour aller faire ses course soit de 12 kms, ce qui fait 24 kms aller-retour.
En achetant en ligne, il faut bien sûr transporter votre colis, mais les transports sont groupés: un seul véhicule pour plusieurs centaines de colis. Puis c'est le facteur qui achemine le colis lors de sa tournée.

Acheter en ligne offre de multiples avantages:

gain de temps: l'achat se fait depuis la maison, tranquillement. On peut commencer ses courses le matin et les finir le soir ou le lendemain: le panier virtuel dans lequel vous ajoutez vos produits reste valide.

vous préservez votre vie de famille: plus besoin d'aller s'énerver dans les embouteillages, vous faites vos courses depuis votre fauteuil, tranquillement, sans stress, en buvant votre café ou votre thé. Pas besoin de trouver une nounou pour les enfants ou, en hiver, d'aller affronter le froid. Toute votre petite famille est sous votre surveillance, chez vous bien au chaud.

meilleure lisibilité des produits: en magasin, pas toujours le temps ou suffisamment de luminosité pour lire les compositions ou particularités d'un produit, souvent écrites en tout petits caractères. Chez vous , personne ne vous bouscule, vous prenez le temps de bien lire, de plus sur de nombreux articles il y a des indications en quantité sur les valeurs du produit, son origine, etc...

plus de file d'attente à la caisse: devant votre ordinateur, et pour peu que vous ayiez une bonne connexion, un clic et c'est parti. Ah, le modernisme...!

Les paiements sont sécurisés: avec les nouvelles normes de sécurité et de cryptage des données, les paiements sur internet sont devenus beaucoup plus sécurisés. Il y a moins de chance à se faire pirater sa carte sur internet que de se faire braquer en allant au distributeur du coin.
Et puis, sur Bio-ethic, nous offons la possibilté de payer par chèque: après validation du panier, le choix est donné entre le paiement par carte, et l'impression de la page qui tient lieu de bon de commande à envoyer avec un paiement par chèque.

Alors, pourquoi hésiter encore?
Acheter sur Internet, celà devient beaucoup plus facile, et tellement agréable !!

Je vais de suite sur la boutique





















2006-11-16 00:00:00 - Bio-ethic

Ils veulent couler le moratoire sur le chalutage de fond
L'Espagne et la Commission Européenne veulent couler le moratoire sur le chalutage de fond.
Alors que le reste du monde soutient le moratoire sur le chalutage de grands fonds, technique de pêche extrêmement destructrice pour les écosystèmes marins, l’Espagne (accompagnée du Canada) complote pour couler cet engagement. L’Espagne est un des 11 pays à pavilloner des chalutiers de grands fonds qui s’adonnent à leurs activités essentiellement dans les eaux internationales, où les réglementations sont quasiment inexistantes.

Le chalutage de grands fonds consiste à traîner un filet gigantesque et très lourd sur les fonds marins. Globalement, une surface équivalente à 30 fois la surface de l’Espagne est labourée par ces engins chaque année. C’est comme si l’on rasait les forêts sous marines avant même de pouvoir les explorer.

Avec ce message interpellez le Commissaire européen de la pêche, M. Borg, pour qu’il s’oppose au lobby des chalutiers de grands fonds, ainsi que les ministres espagnols pour qu’ils s’engagent en faveur du moratoire qui doit être discuté courant de ce mois de novembre aux Nations unies.

Voir, remplir et envoyer le message sur cette page

2006-11-08 00:00:00 - Greenpeace

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